« Interstellar », le nouveau film de Christopher Nolan, s’appuie sur l’hypothèse qu’une faille a été découverte dans l’espace-temps, permettant de repousser les limites humaines et de faire des voyages vers les galaxies les plus lointaines.
Admettons.
Ça fait partie du pacte de vision (comme il y a un pacte de lecture en matière de fiction littéraire).
De plus, le film se rattrape plutôt bien sur le plan de l’imagerie en nous offrant, à l’occasion de la recherche d’un espace habitable pour accueillir la population humaine condamnée, une découverte de nouvelles planètes qui vaut son pesant de pop-corn.
Néanmoins, il y a trois invraisemblances – au moins – avec lesquelles j’ai eu beaucoup de mal:
– l’itinéraire du vaisseau spatial via Saturne ressemble à une bretelle de contournement de l’autoroute du Nord
– le passage dans un « trou de ver » a des allures de descente de toboggan à la foire du Trône
– last but not least, Anne Hathaway (que j’aime bien par ailleurs) interprète une scientifique capable de résoudre des équations mathématiques extrêmement complexes… 😉
Copyright Khaled Osman (décembre 2014)